La procrastination, c’est perdre son temps à faire quelque chose de moins utile que ce qu’on avait à faire sous prétexte qu’on n'a pas envie de bouger, ou que « ça peut attendre », et tout un tas d’autres raisons toutes aussi représentatives de la quantité incommensurable de flemme présente dans le corps humain.
La procrastination est l'ennemi du devoir. Elle est parfois le fruit de l'épuisement, mais très souvent elle reflète à quel point nous sommes débordés par un trop plein de tâches à accomplir. Donc c’est pour cette raison que nous préférons ne rien faire ou alors ou alors faire quelque chose de plus léger, de moins prenant ou encore de moins casse-tête.
La procrastination est indéniablement liée au temps qui s’écoule dans le sablier de nos vies.
Parfois, elle n’a aucune conséquence grave si ce n’est la nécessité de se hâter au dernier moment. Et d’autres fois malheureusement, la procrastination est synonyme de perte d’opportunité(s), parce qu’on a pris du temps pour répondre à un mail important, parce qu’on était trop focalisé(e) sur la fin d’une série pour se rappeler qu’il fallait rendre un devoir le jour même etc. La procrastination n’est pas toujours une mauvaise chose, je dirais même qu’elle est parfois nécessaire car nous avons toutes et tous besoin de faire une pause, de souffler un bon coup, même lorsque les taches s’amoncèlent.
Néanmoins, je pense que dans la majeure partie des cas, la procrastination est un frein parce qu’elle nous laisse croire que le temps nous appartient, que nous en disposons à notre guise et qu’il n’y aura aucune conséquence négative. Pourtant, force est de constater que lorsque je fais le bilan de tout ce que j’avais prévu de faire jusqu’à ce jour, et au delà de ça, de tout ce que je devais faire, je me rends compte que je suis un peu à la ramasse.